Les techniques de manipulation structurelle (« qui craquent ») sont étudiées pour que le traitement soit toujours sans danger. Le « primun non nocere » d’Hippocrate, « d’abord ne pas nuire » est de règle.
Elles nécessitent une formation soignée, une longue expérience et un certain doigté pour que leurs réalisations soient parfaites mais aussi un protocole que vous devez retrouver chez tous les praticiens.
1 : Respect d’un délai minimum d’une semaine, entre chaque manipulation. Cela donne au corps, le temps nécessaire pour s’adapter au traitement.
2 : Respect de la douleur, pendant et après le traitement. Si une douleur importante survient après une manipulation, des maux de têtes violents ou des vertiges cela devra être signalé.
3 : L’ostéopathe ne manipule jamais deux fois la même vertèbre, même si il la retrouvé bloquée lors de son examen, à la deuxième séance, ainsi il ne risque pas de créer une inflammation ou une fragilité articulaire. Le traitement consiste dans ce cas là, à trouver la vertèbre responsable qui n’a pas encore été normalisée.
L’ensemble de ce protocole vous garantit un traitement de qualité, c’est-à-dire à la fois efficace et sans danger.
Il existe néanmoins une dangerosité de la manipulation structurelle et les études tant Françaises, Canadiennes qu’Américaines estiment que la fréquence des accidents dus à une manipulation, médecin, kiné et ostéo confondus est de 1/1.000.000. (Pour comparaison, les accidents dus à la prise d’AINS anti inflammatoire non stéroïdiens sont en France de 3/1000.)